A l’initiative de la représentation de l’UNESCO au Congo, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique a organisé un atelier de sensibilisation et d’appropriation technique du projet «Renforcement des systèmes de science, de technologie et de l’innovation (STI) pour le développement durable en Afrique», avec l’appui financier de l’agence suédoise pour le développement international (SIDA). Les travaux se sont déroulés à Brazzaville du 21 au 22 juillet 2021.

But de l’atelier: faciliter et améliorer la compréhension des différentes étapes du projet, aux fins de préparer les ressources humaines disponibles et de rédiger le rapport préliminaire attendu par l’UNESCO.
Le projet concerne six pays pilotes, cinq pays anglophones et un francophone, la République du Congo. Reposant sur l’accompagnement participatif de la structure de l’écosystème scientifique de façon holistique, il est une opportunité pour les pays d’amorcer la structuration de leur politique de recherche scientifique couvrant les aspects de sciences humaines et sociales.
L’atelier était destiné à une quarantaine de participants venus des Instituts de recherche publics, de l’université Marien Ngouabi, des structures de recherche privées ainsi que de quelques départements ministériels.
Les participants ont eu pour mission d’amender le premier rapport présenté par l’UNESCO.
Mme Marlène Omolongo, point focal genre, sciences humainesn et sociales au bureau de de l’UNESCO à Brazzaville, a rappelé qu’il faut investir pour soutenir la recherche au quotidien.
Le rapport de l’UNESCO déjà publié depuis janvier 2021 montre que seul 1,72 % du PIB mondial est consacré à la recherche et au développement avec des disparités géographiques importantes. C’est précisément pour encourager l’investissement dans la connaissance et la collaboration scientifique et leur donner un horizon que l’UNESCO s’est dotée, au cours de sa 39e conférence générale en 2017, d’une recommandation sur la science. Les chercheurs scientifiques ont procédé à une révision d’un texte sur les mêmes sujets initialement adopté en 1974. Texte exprimant la volonté de la communauté internationale de faire de la science une priorité à long terme. Ainsi, les Etats membres tiennent à suivre la mise en œuvre. Et, conformément à la résolution, chaque Etat membre de l’UNESCO doit soumettre un rapport sur cette mise en œuvre tous les quatre ans.
Les participants ont conclu que le processus du lancement de la collecte des données commencera dès que l’UNESCO procèdera à la mise à disposition de la version amendée du rapport préliminaire.
Le travail a consisté en une sensibilisation structurée nécessaire pour faciliter l’implication et l’ergonomie du travail de collecte et de traitement d’informations, d’autant plus que certains concepts employés ne sont pas toujours familiers à tous.
A l’ouverture des travaux, le Pr Bonaventure Mengho, conseiller à l’enseignement supérieur, a déclaré: «Cet atelier, d’une grande importance, porte sur le renforcement des capacités du système des sciences, des technologies et de l’innovation pour le développement durable en Afrique. Nous sommes très heureux que le Congo soit parmi les six pays d’Afrique retenus».

Philippe BANZ