A la COP26, 197 nations ont pris part. Le Congo a été représenté au plus haut niveau par le Président de la République Denis Sassou-Nguesso. Et parmi les éminentes personnalités ayant participé à ce grand forum qui s’investissent dans la recherche des solutions durables pour sauver la planète contre le dérèglement climatique,·le Congolais Michel Innocent Peya, écrivain et chercheur qui s’évertue à sensibiliser l’opinion nationale et internationale à cette cause, en l’occurrence les chefs d’Etats.
La planète est en effet sous une grande menace de disparition. Devant celle-ci, Innocent Peya se meut non seulement pour la bonne forme mais aussi pour être au parfum de tout ce qui en découlerait.
Après moult tergiversations et tractations, la Cop26 a accouché d’un pacte dit pacte de Glasgow. De nouveaux engagements ont été adoptés pour limiter le réchauffement climatique à 1,5° Celsius. Mais ces engagements nouveaux ne font pas l’unanimité chez les participants. D’aucuns estiment que certains aspects n’ont pas été pris en compte dans ce texte, notamment l’abandon programmé du charbon. Ils soutiennent que le charbon et les énergies fossiles soient supprimés sans circonstances atténuantes.
La Cop 26 a ainsi posé les jalons d’une transition vers l’abandon des énergies fossiles. Et, le retour des Etats-Unis dans l’Accord de Paris a éveillé les esprits inconscients.
Le Chef de l’Etat congolais Denis Sassou-Nguesso, en jouant sa partition, a rappelé à l’assistance que son pays le Congo se situe au seuil du bassin du Congo, immense massif de forêts et de tourbières. Il est aujourd’hui le premier facteur de carbone de la planète, après la déforestation de l’Amazonie. A elles seules, les tourbières de la Cuvette centrale séquestrent 31 milliards de tonnes des carbones, soit trois années de missions mondiales. La place qu’occupe le Bassin du Congo dans la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris est donc incontournable. Pour Michel Innocent Peya, les .engagements des décideurs de la planète ont été surtout au niveau de la contribution de l’Etat, la dépollution, la dé carbonisation et la réduction de la température. La Cop26 avait pour toile de fond quatre points fondamentaux. Entre autres l’Accord de Paris, la, convention et les changements climatiques et l’approche coopérative au niveau de la vente du carbone, tout comme le problème des finances climatiques. Toutefois, il a été décidé d’accompagner les pays en développement. La Cop 26 qui s’est qualifiée Cop des enjeux, Cop des stratégies pour certains et ‘Cop de dernière chance· pour d’autres a eu pour but naturellement de discuter de l’avenir de la planète, a-t-il Michel Innocent Peya.

Firmin AWENE