Une session inaugurale de la coordination technique s’est tenue mardi 21 septembre 2021 pour élaborer le nouveau Plan national de développement (PND) 2022-2026. Les travaux ont été lancés par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre de l’Economie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale. Deux raisons fondamentales justifient ce PND: La première est politique et la deuxième est conjoncturelle.

Le Plan national de développement (PND) 2022-2026 vient de la volonté manifestée par le Président de la République lors de son investiture le 17 avril dernier de couvrir la période quinquennale de 2022-2026. Il a pour ce faire, mis en place un organe de supervision appelé Task-force des politiques économiques et sociales présidé par son représentant personnel, le ministre d’Etat Gilbert Ondongo.
Le nouveau PND, a indiqué Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, prend sa source dans le PND 2018-2022 qui est finissant, c’est-à-dire la diversification de l’économie. Le nouveau PND est le noyau dur de l’ancien PND. Il englobe l’agriculture au sens large, le tourisme, le développement de l’industrie (les zones économiques spéciales). A ce noyau, s’ajoute le développement de l’économie numérique, la promotion de l’immobilier et les zones franches commerciales qui sont des lieux où peut se dérouler une activité de service.
«Tirée de cette Task-force, nous avons mis en place un comité pour les travaux techniques. Il s’agit d’un cadre réglementaire, complémentaire, renforcé, pour que les cadres puissent réflechir, et avoir les matériaux de base qui serviront aux décisions qui seront prises au niveau de la Task-force des politiques économiques et sociales. Le nouveau PND s’inscrit dans la continuité de l’ancien et qui est finissant», a-t-elle dit.
Pour la ministre de l’Economie, le PND 2022-2026 est un outil dynamique qui vise la transformation structurelle de l’économie. Son contenu met un accent particulier sur le contexte propre de «notre pays. Mais, la réussite de notre PND n’est pas seulement soumise à un environnement national et extérieur propice, mais aussi à l’existence de capacités et ressources institutionnelles et humaines en adéquation avec les priorités nationales du développement. Pour faire valoir cette démarche rationnelle, le PND 2022-2026 épouse comme objectif la déclinaison des besoins sectoriels en programme», a-t-elle indiqué.
Le Gouvernement estime qu’il est à même de mieux identifier, articuler hiérarchiser et satisfaire, qu’auparavant, les attentes de bien-être de la population à l’intérieur d’une enveloppe donnée de ressources. «Il nous faut respecter un calendrier très serré. Il faut commencer maintenant pour être sûrs d’avoir en 2022 la loi portant approbation du PND 2022-2026», a souligné la ministre de l’Economie.

Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA