Une fois de plus la tradition a été respectée et la cérémonie d’échanges de vœux a eu lieu samedi 1er février 2020 au Centre interdiocésain des œuvres (CIO), à Brazzaville. Elle a connu trois moments forts: D’abord, la messe célébrée par Mgr Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi, président de la CEC, dans la salle des conférences de la Commission épiscopale de l’éducation chrétienne catholique (CEEDUC) et concélébrée par NN.SS. Yves Marie Monot, évêque de Ouesso;

Jean Gardin, évêque émérite d’Impfondo; Daniel Nzika, nouvel évêque d’Impfondo; les abbés Brice Armand Ibombo, Ildevert Mathurin Mouanga, Guy Noël Okamba, respectivement secrétaire général de la CEC, recteurs des Grands séminaires de théologie Cardinal Emile Biayenda et de philosophie Mgr Georges Firmin Singha. Puis, la cérémonie d’échanges des vœux ponctués par deux allocutions prononcées par Firmin Bonzangabato, président du Conseil national de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo (CNALC) et la réponse du président de la CEC. Enfin, la réception offerte par le secrétariat général de la CEC à tous les invités.

Pour le président du CNALC, l’année 2019 a été celle de «la signature de deux accords importants pour notre pays: l’accord-cadre entre le Congo et le Saint Siège et l’accord entre le Congo et le Fonds monétaire international (FMI). Deux accords aux destinées différentes mais attendus avec beaucoup d’espérance par notre peuple. Nous devons tous retrousser les manches pour travailler afin que la décennie qui s’ouvre puisse voir la maturation des retombées positives de ces deux instruments de travail. La fin de l’année 2019 ne pouvait pas nous réserver mieux que la nomination d’un nouvel évêque, Mgr Daniel Nzika, actuel vicaire général du diocèse de Ouesso dont l’ordination épiscopale aura lieu le dimanche 1er mars 2020, 1er dimanche de Carême. Il va remplacer Mgr Jean Gardin admis à la retraite et qui mérite d’ores et déjà nos remerciements pour les bons et loyaux services rendus à notre Eglise locale du Congo. Pour cette nouvelle année qui nous fait entrer dans la décennie des années 2020, nous pouvons dire que tous nos espoirs peuvent être permis. Nous citerons d’abord le Dialogue national que nous appelons de tous nos vœux. Les membres du Conseil national du dialogue sont déjà à pied d’œuvre pour créer les conditions devant nous conduire à la tenue de ce grand moment de concertation nationale qui demande que toutes nos intelligences et nos sagesses soient mises à contribution pour l’intérêt supérieur de notre pays, afin de sauver ce qui peut l’être encore. L’année 2020 est également l’année de la célébration des soixante ans de notre indépendance. Une année qui commande un sursaut d’orgueil pour un rassemblement général au-delà des clivages partisans ou confessionnels. Au niveau de notre Eglise locale, nous disons un mot sur les travaux de la commission qui planche sur les activités génératrices de revenus qui devait nous proposer des pistes nouvelles pour le financement des activités des commissions épiscopales. Pour le CNALC qui mène une réflexion similaire recommandée par la dernière assemblée générale d’octobre 2016, nous sommes parvenus à la conviction qu’il faut travailler avec Caritas Congo qui depuis quelques années a opté au niveau continental africain pour la mise en œuvre des activités de développement.»
Répondant au président du CNALC, Mgr Daniel Mizonzo est revenu sur les difficultés de financement des Commissions épiscopales et auxquelles il va falloir remédier pour prétendre à une pastorale plus dynamique.

Pascal BIOZI KIMINOU