Le Conseil national d’évaluation du Plan national de développement (PND 2018-2022) s’est tenu lundi 25 octobre dernier à Brazzaville. Il a été présidé par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, présidente du Conseil, ministre de l’Economie. Ce Conseil national a regroupé une dizaine des ministres, membres dudit Conseil. Le but visait à faire faire un diagnostic pour avoir un point de référence pour le PND 2022-2026.

Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a reconnu que la mise en œuvre du PND a été véritablement rendue difficile pour des raisons essentiellement exogènes. L’atteinte des performances du PND, a-t-elle indiqué a été globalement faible parce que sa mise en œuvre s’est heurtée à la conjugaison de plusieurs facteurs d’adversité. On peut noter la persistance de la crise économique et financière 2018-2019-2020-2021 à nos jours et un programme du Fonds monétaire international (FMI) à peine signé en 2019 et stoppé en début 2020; la survenance de la crise sanitaire à caractère mondiale et d’une exceptionnelle ampleur et durée qui a boulversé toutes les prévisions macroéconomiques et brisé l’élan des principales réformes structurelles. «Les dépenses urgentes de riposte contre la pandémie ont créé un effet d’éviction sur les autres postes de dépenses; la brièveté de sa véritable période d’expression: 2019, soit techniquement une seule année puisque 2020- 2021 étant des années de récession économique liées à l’impact COVID-19 et 2021 une année électorale au cours de laquelle dès avril 2021 le Président de la République a décidé de mettre en place un nouveau PND», a déclaré la présidente du Conseil national.
Malgré tout ce contexte contraire, a souligné Mme Ebouka-Babackas, l’impact du PND montre quelques effets positifs: la mise en place des réformes dans la gestion des finances publiques, l’amélioration de l’accès à l’électricité dans certaines localités, le financement du sous secteur santé.

Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA