Le 28 mars 2025, la cour de l’école Plateau A, dite ‘’Ecole des garçons‘’ à Brazzaville a servi de cadre à la première édition de l’émulation scolaire du système éducatif non formel. Sous l’égide de Laure Alphonsine Yockah Okondo Matongo, directrice générale de l’Alphabétisation et de l’éducation non formelle (DGAENF), une direction sous la tutelle du ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation.

Près de quatre-vingt apprenants des centres de réscolarisation de Brazzaville, dont trois meilleurs des meilleurs ont été recompensés pour le travail abbatu pendant les deux premiers trimestres de l’année pédago-andragogique 2024-2025. Ces trois lauréats ont reçu des mains de la directrice générale de l’alphabétisation des tablettes tactiles, des dictionnaires, des livres de grammaire, etc.
Le prix d’excellence Antoinette Sassou Nguesso a été décerné à l’apprenante Rodelvie Bakidi du centre de réscolarisation Mbiemo 1, à Bacongo, dans le 2e arrondissement avec une moyenne de 9,66/20.
Le deuxième prix d’excellence dit Aurelie Makosso est revenu à l’apprenant Marian Diadzinga du centre Loango Marine, à Makélékélé, le 1er arrondissement, avec une moyenne de 9,41/20.
Et le troisième prix d’excellence dénommé Laure Alphonsine Yockah Okondo Matongo a été arraché par Exaucée Massengo du centre Mbama (Bacongo), avec 9,38/20.
Assistant et représentant de l’administrateur-maire du 4e arrondissement Moungali Roland Désiré Jonathan Ngakali a salué l’initiative de la DGAENF qui prime l’excellence. «Ce genre d’activités temoigne de l’engagement de la DGAENF à soutenir les actions du Président de la République dans la promotion d’une éducation de qualité à tous les élèves.»
Le coordonnateur de l’alphabétisation et de la réscolarisation de Brazzaville, Cyr Parfait Babingui quant à lui, a circonscrit l’éducation non formelle. «Elle se définit comme une forme d’apprentissage organisée et dispensée aux adolescents et adultes analphabètes, aux enfants non scolarisés, aux déscolarisés, aux personnes vivant avec handicap, en dehors du cadre scolaire classique d’enseignement. Elle se fait dans les centres d’alphabétisation, les centres d’apprentissage féminin, les centres d’éducation spéciale pour les personnes vivant avec handicap et les centres de réscolarisation», a-t-il dit, aussi a-t-il poursuivi: «Les centres de réscolarisation prennent en charge les apprenants âgés de 8 à 16 ans non scolarisés ou déscolarisés pour diverses raisons».
Pour Laure Alphonsine Yockah Okondo Matongo, l’idée qui préside à l’organisation de ses émules c’est de faire un focus sur le cycle réscolarisation du système éducatif non formel, sensibiliser les parents, les populations à l’existence de ce cycle et de ses programmes. «C’est aussi d’encourager, de réconforter, de stimuler les bénéficiaires de ce programme pour qu’ils redoublent d’effort et nourrir leur rétention à l’école ainsi que promouvoir l’excellence», a-t-elle précisé.
Elle a saisi l’occasion pour appeler les pouvoirs publics à soutenir le système éducatif non formel, car ‘’il n’est jamais trop tard pour apprendre’’. «Les politiques d’éducation non formelle ne sont pas véritablement appuyées dans notre pays. C’est ici l’occasion de dresser un message aux partenaires, aux bienfaiteurs pour qu’ils puissent accompagner de manière conséquente l’action pédago-andragogique.»

E.M.O

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici