A l’occasion de la fête patronale du grand séminaire de philosophie Mgr Georges Firmin Singha, Mgr Louis Portella Mbuyu a présidé, le dimanche 16 mai 2021, la messe organisée à cet effet dans les locaux du séminaire. Concélébrée par les nouveaux et anciens recteurs de philosophie et théologie ainsi que par de nombreux prêtres, cette messe a été une occasion pour les participants de rendre hommage à Mgr Georges Firmin Singha, protecteur de cette maison de formation.

Ce rite se répète chaque année: le grand séminaire de philosophie rend hommage à celui qui a donné son nom à cette maison: Mgr Georges Firmin Singha. La commémoration qui tient lieu de fête patronale est devenue avec le temps, un moment intense pour ces jeunes qui se considèrent comme héritiers de ce grand homme de l’Eglise de Dieu qui est au Congo. La tradition en a fait un moment de prière et de partage entre eux les séminaristes et aussi avec les invités. C’est aussi une fête de fin de cycle qui permet aux deuxièmes années de boucler leur parcours et de partir en passant le relais à la promotion suivante. La messe a été présidée par Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque émérite de Kinkala, et concélébrée par les nouveaux recteurs: l’abbé Christophe Maboungou, recteur du philosophat, et l’abbé Bartel Ganao, recteur du théologat, ainsi que par les anciens recteurs: l’abbé Mesmin Prosper Massengo et l’abbé Antonio Mabiala qui étaient présents. La messe a réuni philosophes, théologiens, prêtres, religieux, religieuses, professeurs, parents et membres de bureau des fraternités féminines, amis du quartier et autres invités. Animée par le chœur des séminaristes, la célébration a été, à travers toute la liturgie un grand hommage à Mgr Georges Firmin Singha.
Dans son homélie, Mgr Louis Portella Mbuyu a appelé les séminaristes ainsi que toute l’assemblée à imiter les vertus de celui qu’on appelait affectueusement Mwéné Pélé, car c’était un saint homme. Mais, pour parvenir à un tel idéal, a-t-il poursuivi, il faut chercher à être de vrais disciples du Christ en demeurant dans sa Parole. Cela suppose un travail intérieur de sanctification et de transformation qui permettra une solide configuration au Christ, qui seule permet de prolonger la présence du Christ dans le monde Lui qui est le vrai et l’unique pasteur veut des pasteurs selon son cœur. C’est une expérience de communion et d’unité non seulement avec le Christ mais aussi avec les autres, surtout les autres avec qui l’on partage la même mission d’annoncer la puissance de la Parole divine. Le séminaire est donc le lieu propice pour cultiver cette intimité avec le Christ, une intimité qui conduit jusqu’au don de soi, puisque le Christ devient le modèle à suivre. «Mgr Georges Firmin Singha dont nous honorons la mémoire aujourd’hui, était un homme saint, un homme de prière, un homme endurant, un homme de paix, un homme qui a aimé l’Eglise et servi son Dieu dans la droiture et la simplicité. C’est donc une mémoire à célébrer, un héritage précieux à garder».
Le mot de remerciements des philosophes par la voix de leur doyen a été une continuité dans cet esprit de reconnaissance, soulignant que cette célébration voulait saluer une école d’imitation des vertus caractéristiques de ce pasteur et non pas une simple commémoration. Conscients de leur mission à venir et de la responsabilité qui est la leur, ils ont lancé un appel à tous leurs formateurs pour être de vrais guides, de vrais accompagnateurs qui leur apportent l’aide nécessaire pour faire émerger les vertus qui feront d’eux des prêtres selon le cœur de Jésus-Christ. Ils s’en sont remis à l’intercession de Mgr Georges Firmin Singha pour qu’il demeure à jamais leur protecteur et qu’il leur obtienne de terminer leur parcours sans obstacles afin d’être, par la suite, de bons et vrais pasteurs.
A rappeler que Mgr Georges Firmin Singha est né le 23 mai 1925 à Saint-Benoit, devenu Boundji plus tard, dans le département de la Cuvette. Il fut ordonné prêtre le 7 octobre 1952 et sacré évêque d’Owando le 6 août 1972. Il est mort le 18 août 1993, à Pointe-Noire, son dernier diocèse d’exercice.

Marie Colette LABAKI
(Stagiaire)