Depuis quelques temps, une érosion tend à engloutir l’école primaire d’Itsali située au quartier Sadelmi dans le 7e arrondissement Mfilou. Elle n’est plus qu’à 11mètres. D’où la descente le jeudi 22 mai 2025 du ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou, accompagné du député-maire de la ville Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, et de l’administrateur-maire de Mfilou, Bibiane Itoua. Il s’est agi pour ces autorités de s’enquérir de la situation, en vue des solutions pour l’avenir de cette école.

Ce ravin qui avance à pas de géant fait déjà des victimes. Plusieurs habitations environnantes ont été enfournées et l’école d’Itsali, unique établissement scolaire public du quartier, est en danger. Si l’on n’y prend garde, il risquera d’être également englouti. Conscient de l’importance de cette infrastructure, le ministre Jean-Luc Mouthou a touché du doigt la triste réalité que traverse cette école. «Nous poursuivons notre ronde, après celle dans trois écoles primaires dont les toitures ont été emportées par des pluies diluviennes, notamment deux à Moungali, dans le 4e arrondissement et une à Kinsoundi, dans le 1er arrondissement Makélékélé de Brazzaville, parce qu’une année scolaire qui s’achève annonce une autre qui doit déjà être préparée», a indiqué le ministre de l’Enseignement général.
Outre la situation du ravin, l’école d’Itsali manque de mur de clôture et est confrontée à d’autres problèmes. Jean-Luc Mouthou a promis d’y apporter des solutions. «Notre descente est déjà un espoir. Chaque fois que nous avons mené ces démarches, généralement il s’en suit des réalisations. Nous réaffirmons la volonté du Gouvernement de continuer à travailler pour que les travaux se réalisent au plus vite lorsque les moyens seront mobilisés», a-t-il dit.
Ravi de la visite des autorités, le chef du quartier 702 d’Itsali, Joseph Moukolo, espère qu’à partir de ce moment les problèmes de l’érosion, du manque de mur de clôture et de l’insuffisance des table-bancs dans les salles de classes pourront trouver des réponses.
La solution du Gouvernement reste très attendue, car la disparition de l’établissement public de cette zone mettra tous les élèves du quartier en difficulté, a lancé le chef du quartier, tout en sollicitant la construction d’un bâtiment de plus pour désengorger les salles pléthoriques. «Après le CEPE, les enfants sont obligés d’aller à Moukondo et les salles de classes que nous avons ici sont insuffisantes, le nombre d’enfants ne fait que s’accroître», a-t-il plaidé.
L’ascenseur est donc renvoyé au Gouvernement, parce que l’éducation est l’âme d’un pays, dit un proverbe.

E.M.O.

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