L’Université Marien Ngouabi s’achemine encore vers une paralysie totale des cours. Le jeudi 26 septembre 2024, le collège intersyndical a accordé trois jours à l’administration afin d’apporter une réponse à ses revendications liées, entre autres, aux salaires des travailleurs et au paiement des vacations, au risque de suspendre une nouvelle fois les activités pédagogiques au sein de cet établissement d’enseignement supérieur.

Les activités académiques à l’Université Marien Ngouabi pourraient être à nouveau paralysées dans les prochains jours, du fait d’une grève que menace de lancer le collège intersyndical. En effet, l’organisation syndicale réunie au siège du SINESUP (syndicat des enseignants du supérieur) pour faire le point sur la situation sociale des travailleurs et la conduite à tenir, a constaté avec grand désarroi, à la veille de la rentrée scolaire et universitaire, le non-respect des engagements pris par le Gouvernement sur les questions qui se posent à l’Université Marien Ngouabi. Il s’insurge notamment contre le non-paiement des salaires des travailleurs depuis le mois de juillet 2024, des heures diverses dues aux travailleurs et la non-signature du protocole d’accord, gage d’une paix sociale dans cette institution de l’enseignement supérieur. Aussi exige-t-il le paiement de tous les salaires dus aux travailleurs; le paiement de toutes les heures diverses dues depuis 2018; la signature du nouveau protocole d’accord garantissant une paix durable à l’Université Marien Ngouabi.

Comme pour exercer une pression sur cette administration, le collège intersyndical lance un préavis de grève 72 heures pour lui permettre de répondre favorablement à ses revendications. Passé ce délai, toutes les activités pédagogiques seront paralysées. Par ailleurs, le Collège intersyndical « met en garde quiconque voudrait faire de la récupération politique de ce préavis de grève ».

Gaule D’AMBERT