Le Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE) financé par la Banque mondiale, a procédé le 25 avril dernier à Brazzaville, à la signature des plans d’affaires des jeunes formés par le projet. Pour les financer à travers le Fonds compétitif, il faudra mettre à disposition, un total de 1 143 109 864 FCFA. Thierry Ghislain Maguessa Ebomé, ministre de l’Enseignement technique et professionnel, a signé le chèque équivalent et l’a remis aux jeunes lauréats. Il était assisté d’Auxence Léonard Okombi, coordonnateur du PDCE, et de Cebert Pierre Iboko-Onanga, préfet de Brazzaville.

Les documents de ces plans d’affaires ont été paraphés entre Auxence Léonard Okombi et un échantillon de quatre jeunes: Delaunay Nzingoula Nsiloulou évoluant dans le domaine de l’aviculture; Jennifer Amboua dans le domaine du staff et décoration; Osette Apendi, dans la coiffure, et Arlich Madzou Moukassa, dans la gastronomie.
Les plans d’affaires sont répartis de la manière suivante: 666 plans présentés en individualité; 117 en groupe et 357 sont portés par les femmes soit 46%. Ces plans à financer concernent les secteurs d’activités de l’agropastorale et l’agro-alimentaire; les métiers de l’industrie et du bâtiment, etc.
Le Fonds compétitif est le moyen mis en œuvre par le PDCE pour accompagner les jeunes en finançant leurs activités génératrices de revenus, a indiqué Auxence Léonard Okombi. Ce Fonds est destiné aux plus méritan et à ceux qui veulent réellement s’engager dans le monde des affaires. «Ce financement vise non seulement à rendre les jeunes formés autonomes, mais surtout à développer en leur sein la culture de la compétition et de la concurrence loyale», a-t-il dit.
Pour faciliter l’ouverture des comptes des jeunes bénéficiaires et susciter l’esprit de bancarisation dans le cadre de l’entrepreneuriat juvénile, le coordonnateur a souligné que le PDCE a signé une convention de partenariat avec certaines institutions de microfinances. Les jeunes financés bénéficieront d’un suivi-appuis-conseils en gestion administrative et financière, suivi évaluation, respect des mesures de sauvegardes environnementales et sociales de quatre ONG recrutées.
Le ministre Thierry Ghislain Maguessa Ebomé a exhorté les jeunes bénéficiaires à prendre soin de ce financement. «Il va être hors de question de reprendre de la main gauche ce qu’on a donné de la main droite. Il est hors de question que les jeunes rétrocèdent un seul petit sous à qui que ce soit», a-t-il martelé.
Le ministre a rappelé aux ONG sélectionnées que le ministère de l’Enseignement technique mettra son mécanisme pour contrôler tout ce qui se fera. Il a invité les jeunes à mettre à la disposition du préfet de Brazzaville et des administrateurs-maires des lieux de localisation de chaque microprojet. Ainsi à leur tour, ils auront la possibilité de suivre si le projet existe.
A signaler que le PDCE a formé 11.058 jeunes dont 5.036 femmes soit 46%.

Welcome NDOLO
(Stagiaire)
et Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA