Après la rentrée scolaire lancé le 4 octobre dernier, la rentrée pédago-andragogique a eu lieu de façon effective le 18 octobre dernier sur l’ensemble du pays. David Boké, directeur de cabinet par intérim du ministre de l’Enseignement préscolaire, accompagné de Mme Laure Alphonsine Matongo, directrice générale de l’Alphabétisation et de l’éducation non formelle, s’est enquis de la réalité des centres de rescolarisation, d’alphabétisation et post-alphabétisation de Brazzaville le premier jour des enseignements. Une forte mobilisation tant du côté des encadreurs que des apprenants a été notée. Une preuve que l’éducation est importante dans la vie.

David Boké et sa délégation ont visité les centres de rescolarisation Loango Marine à Kinsoundi (1er arrondissement Makélékélé), et de Ngamakosso à Talangaï (6e arrondissement) et l’Institut des jeunes sourds à Bacongo. Les centres d’alphabétisation Mama Elombé et post-alphabétisation Marie Géneviève Maloumbi à Ouenzé (5e arrondissement) ne sont pas restés en marge.
Dans les différents sites, le représentant du ministre a exhorté les apprenants au travail bien fait pour assurer la relève. «L’objet de notre visite était d’évaluer la réussite de cette rentrée pédago-andragogique. Elle a été une réussite et nous pouvons nous réjouir de cela», a dit David Boké.
Devant la persistance de la pandémie, le directeur de cabinet a invité le couple enseignant-apprenant au strict respect des mesures barrières.
La question du manque de personnel enseignant même au niveau de l’éducation non formelle est toujours pendante, David Boké a rappelé que le Gouvernement s’attèle à recruter les finalistes des écoles de formation, des vacataires et des prestataires. «Je crois qu’il y a un quota réservé pour les centres de rescolarisation, d’alphabétisation et post-alphabétisation», a-t-il présumé.
Comme il n’est jamais trop tard pour apprendre, Jessica Kamba, apprenante au centre d’alphabétisation Mama Elombé encore à sa première année, a jugé utile d’apprendre, car c’est la formation qui déterminera son futur, selon elle. Ce faisant, elle a encouragé les autres à suivre son exemple pour faire du Congo un pays hautement alphabétisé.
Pour l’ouverture d’un lycée aux fins d’une formation intégrale
Les apprenants de 3e du centre post-alphabétisation Marie Geneviève Maloumbi plaident pour l’ouverture d’un lycée. Jusqu’à présent, les apprenants terminent leur cursus après l’obtention du Brevet d’études du premier cycle (BEPC). Depuis deux ans, ils sollicitent l’ouverture du secondaire 2e degré, pour une formation intégrale.
Les autorités scolaires ont pris acte. «Au moment opportun, nous réfléchirons pour donner la solution qu’il faut à ce centre d’alphabétisation», a déclaré le délégué du ministre de l’éducation générale.

Germaine NGALA