Les réformes législatives ayant abouti à la révision du code forestier et d’autres textes sectoriels relatifs aux grilles de légalité forestière deviennent difficilement applicables. D’où la nécessité de leur évaluation pour favoriser leur actualisation. C’est dans ce cadre que l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) a organisé du 24 au 25 février 2025, à l’hôtel de l’ACERAC, à Brazzaville, un atelier d’analyse des grilles de légalité forestière des forêts naturelles et des plantations forestières, en partenariat avec la Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH), sous la facilitation du Forum pour la gouvernance et les droits de l’homme (FGDH), sur la base de mise en œuvre du projet «Consolider la bonne gouvernance, lutter contre les illégalités», sous le financement du Foreign commonwealth & development office (FCDO). Les travaux ont été placés sous la direction de Nina Cynthia Kiyindou Yombo, directrice exécutive de l’OCDH, avec la modération de Maixent Agnimbat Emeka, président du FGDH. Cet atelier a permis de faire l’évaluation de la mise en œuvre de la grille de légalité du bois des forêts naturelles et du bois des plantations forestières. La légalité des opérations d’exploitation, de transformation, de transport et d’exportation de bois est encadrée par deux grilles contenant des principes, des critères, des indicateurs et des vérificateurs qui constituent des obligations et des étapes à respecter par les sociétés forestières pour attester que le bois exploité dans le respect des conditions de ces deux grilles constitue un bois légal.

Philippe BANZ

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