Une réunion de réflexion tenue les samedi 26 et lundi 28 avril 2025 à Brazzaville par la plateforme de la gestion durable des forêts (PGDF), grâce à l’appui du Forum pour la gouvernance et les droits de l’homme (FGDH) et l’assistance financière de l’organisation internationale Fern, a permis d’amender deux projets de décrets et deux projets d’arrêtés en lien avec la nouvelle loi forestière.

Il s’agit du projet de décret déterminant les modalités de négociation et le contenu du cahier des charges général des conventions et des permis forestiers. Le deuxième projet de décret détermine les modalités de négociation et le contenu du cahier des charges particulier. Le premier projet d’arrêté est axé sur les modalités d’attribution et de renouvellement de l’agrément pour l’exercice d’une profession de la forêt et du bois. Le deuxième projet réglemente les droits d’usage et détermine les critères de leur exercice et de leur vente. Les propositions sur les quatre textes examinés ont été formulées par la société civile et soumises au Groupe de travail multi-acteurs (GTMA).
Alfred Nkodia, coordonnateur du PGDF, a rassuré que l’ensemble des textes soumis à leur appréciation ont été examinés de fond en comble. «Nous avons apporté nos contributions là où il a été nécessaire. C’est un jeu normal d’échanger et de discuter pour valider nos contributions. Les textes ne suffisent pas pour améliorer la gouvernance forestière, il y a aussi les pratiques», estime-t-il.
Pour sa part, Maixent Fortunin Agnimbat Emeka, du Forum pour la gouvernance et les droits de l’homme (FGDH), a rappelé que la plateforme qu’il préside a «apporté beaucoup de contributions pour renforcer les droits des communautés, notamment dans les négociations du cahier des charges avec les sociétés forestières et dans l’accès aux droits d’usage des ressources ligneuses et non ligneuses». Maintenant, pense-t-il, «il faut qu’on fasse un bon suivi pour que toutes les recommandations et commentaires faits soient pris en compte».

Ph.B.