A la faveur de la pénurie du carburant observée ces dernières semaines dans la capitale congolaise, les vendeurs ambulants appelés « kadhafi » se frottent les mains. Dans les stations-service, la spéculation bat son plein. Les pompistes sont pointés du doigt. Ils en profiteraient eux-aussi pour se faire les poches. Les kadhafi, munis de leurs bidons, bénéficient de leurs largesses. Ils affirment non seulement mouiller la barbe des pompistes, mais aussi «leurs pieds», pour les paraphraser. Ainsi va le pays…