Après Owando (Cuvette) et Kinkala (Pool), la commune de Djambala dans le département des Plateaux a abrité ce 8 mars 2025, les festivités relatives à la célébration tournante de la Journée internationale des droits de la femme.
Marquées par une parade des femmes au boulevard de Djambala, ces festivités ont été placées sous le patronage de l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou Nguesso, en présence du Premier ministre Anatole Collinet Makosso et de la Reine Ngalifourou. A la différence du défilé à Djambala, plusieurs autres activités ont agrémenté cette journée du 8 mars sur le territoire national.
Plus d’un millier de femmes issues des structures publiques et privées, des associations religieuses et partis politiques ont pris part à la parade de la 108e édition de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée au plan national sous le thème: «Femmes congolaises face aux enjeux de l’autonomisation».
Saluant les efforts entrepris dans la promotion du leadership féminin, la ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement Inès Nefer Voumbo Yalo, a indiqué que grâce à cette politique gouvernementale, ‘’la représentativité des femmes dans les postes à responsabilité a été renforcée. Le Gouvernement ne ménage aucun effort dans l’intégration de la femme au développement, a également renforcé le dispositif juridique et institutionnel en faveur de l’autonomisation de la femme et de l’élimination de toutes les violences à leur égard.
Si le défilé à Djambala a constitué l’épicentre des festivités nationales, plusieurs activités ont été organisées à Brazzaville, Pointe-Noire et dans d’autres localités du pays. A Brazzaville, les femmes de la direction générale de l’Alphabétisation et de l’éducation non formelle sous la houlette de Laure Alphonsine Yocka Okondo ont été sensibilisées au lien ‘’Alphabétisation-autonomisation’’ et appelées à plus de responsabilité.
C’est également le ton donné à la causerie-débat organisée par les femmes de la région de Gendarmerie et du Commandement territorial des forces de police de Brazzaville. Ces femmes ont reconnu que seul l’effort et le mérite sont à la base de l’élévation dans la chaine de commandement. «J’appelle les femmes à la prise de conscience. Elles sont capables d’avoir des aptitudes et de progresser sans pour autant séduire les autorités pour s’élever facilement», a indiqué le capitaine de police Annick Dingha, cheffe de bureau adjoint au bureau mœurs et mineurs du commissariat central de police de Mfoa. Mettant en exergue leur capacité à remplir dignement leur mission au même titre que les hommes, ces gendarmes et policières ont effectué, en marge de leurs échanges, une patrouille dans les quartiers de Brazzaville, sanctionné par l’interpellation de plusieurs motocyclistes en situation irrégulière.
Le personnel féminin de l’Imprimerie nationale du Congo a, quant à lui, consacré la journée du 8 mars au don de sang, comme quoi la femme est celle qui donne la vie. Accompagnant les femmes à cette prise de sang, les hommes de l’imprimerie nationale ont relevé la nécessité de promouvoir la masculine positive dans leur structure.
Si des progrès ont été enregistrés dans la promotion de la femme sur les plans socioéconomiques et dans les sphères de prise de décision, il n’empêche qu’on assiste ces derniers à un recul important des mœurs chez la femme. Certaines d’entre elles qui se sont retrouvées dans les débits de boisson au soir du 8 mars ont fait montre d’une exhibition à la limite de la pudicité. Il y a lieu également pour les pouvoirs publics de mettre un accent particulier dans l’éducation de la jeune fille qui en raison de nombreux facteurs, entre autres, l’impact grandissant des réseaux sociaux affiche des attitudes et posent des actes répréhensibles.
E.M.O