L’Union européenne (UE) a lancé, jeudi 27 février 2025 à l’Institut français du Congo (IFC) à Brazzaville, le projet «Toza Bilenge», autrement dit « Nous sommes la jeunesse ». A travers ce projet prévoyant la mise en place d’un Comité consultatif de jeunes auprès de la Délégation de l’UE au Congo, cette institution s’engage à soutenir une cohorte de vingt jeunes âgés de 18 à 29 ans, dans un programme leur permettant d’avoir une meilleure compréhension du rôle de l’UE et de son action dans le pays.
Ces jeunes ont été sélectionnés à l’issue d’un processus rigoureux pour leur engagement citoyen et leur potentiel à devenir des acteurs du changement dans leurs communautés. Le programme durera dix mois. Au cours de cette période, ils s’imprégneront du rôle, des programmes de coopération, des valeurs et des priorités de l’Union européenne au Congo. Ce n’est pas tout. Ils échangeront aussi avec les équipes de l’UE et participeront à des activités régionales et internationales.
« Toza bilenge » n’est pas simplement un projet. «C’est une vision, le reflet d’un investissement dans l’avenir», a souligné l’ambassadrice de l’Union européenne au Congo, Anne Marchal, lors du lancement du projet, en présence de son homologue Mme Claire Bodonyi, ambassadrice de France au Congo. «L’Union européenne est fortement convaincue que les jeunes, à travers le monde, sont les acteurs du changement, les bâtisseurs de demain. C’est pourquoi, l’Union européenne s’emploie à créer partout, à travers le monde, des comités consultatifs de jeunes auprès de ses Délégations. Aujourd’hui, nous sommes fiers de lancer notre comité consultatif auprès de notre Délégation en République du Congo», a ajouté la diplomate européenne.
Choisie comme la marraine de la cohorte «Toza Bilenge 2025», la slameuse Mariusca Moukengué a appelé les jeunes à continuer «à impacter dans leur environnement pour le changement qu’ils souhaitent voir dans leurs quartiers, dans leurs communautés».
Ce programme est une opportunité qui s’offre à la Délégation de l’UE comme à ces jeunes de collaborer ensemble sur cette phase-pilote.

Philippe BANZ