«Médias et développement: enjeux, défis et solutions», c’est le thème de la conférence inaugurale donnant lieu au lancement officiel de l’Union des Femmes des Médias du Congo (UFEMCO), le vendredi 28 mars 2025 à Brazzaville. Ont pris part à cette cérémonie: des professionnels de l’information de la place, des acteurs au développement ainsi que des représentants des institutions publiques et privées.

L’Union des Femmes des Médias du Congo (UFEMCO) se veut une organisation consacrée à la promotion et à la valorisation des femmes, exerçant dans les médias congolais. Créée le 20 septembre 2024, l’UFEMCO s’est donnée pour mission de promouvoir la participation des femmes des média aux différentes formations, de soutenir leur développement professionnel, de défendre les droits des femmes des médias face aux discriminations et harcèlements basés sur le genre.
Mme Emilia Durly Kidissa Ngakama, qui préside aux destinées de l’UFEMCO, a exhorté les femmes à s’affirmer dans le milieu professionnel, pour conforter leur rôle dans le développement des média. Cette sortie, a-t-elle dit, marque une étape clé dans l’engagement des femmes des média congolais en faveur de l’égalité et de la justice sociale.
Elle a, par ailleurs, déploré la sous-responsabilité des femmes dans les média, comme c’est le cas à la télévision nationale qui, depuis sa création, n’a eu qu’une femme à sa tête. «Dans nos rédactions, les postes décisionnels et techniques sont attribués majoritairement aux hommes. Ce constat n’est pas le reflet d’un manque de compétence, mais bien de barrières systémiques et des limites que nous nous imposons parfois nous-mêmes. Trop souvent, les femmes hésitent à revendiquer leur place, à affirmer leur leadership et à déployer pleinement leur potentiel», a-t-elle souligné.
Pour sa part, Mme Marna Makéné, membre de cette nouvelle plateforme féminine, a invité les jeunes professionnelles à faire preuve de rigueur et de disponibilité tout en conciliant obligations familiales et ambitions professionnelles. «Il est essentiel de créer un écosystème favorable à l’épanouissement des femmes journalistes», a-t-elle plaidé.
Issa BILAL (Stagiaire)