L’ambassadeur de France au Congo, M. François Barateau, a reçu le Prix Découvertes RFI 2020, Young Ace Wayé. La cérémonie, simple mais très chaleureuse, s’est déroulée mardi 16 février dernier en matinée à la Case de Gaulle, la résidence officielle des ambassadeurs de France à Brazzaville.

Devant un parterre d’autres artistes, dont notamment le musicien Zao, le premier Congolais Prix Découvertes RFI (en 1982), la jeune rappeuse Mariusca Moukengue, et de nombreux journalistes. Mme Marie Audigier, directrice déléguée de l’Institut français du Congo, était présente, elle qui continue de faire beaucoup pour les artistes et la culture au Congo.
Le bref mot d’amitié de l’ambassadeur de France a souligné combien le Prix Découvertes continuait de tisser son lien avec le Congo et les Congolais: fondé par un Congolais, Alphonse-Marie Toukas, alors animateur connu à Radio France, il s’est enrichi de deux autres noms de Congolais devenus célèbres par la suite. Zao, qui était présent, puis N’Zongo Soul. En 2018 et en 2020, deux Congolais ont été finalistes.
«La musique est une vraie passion congolaise», a relevé M. Barateau. «Expression du vivant, la culture est aussi une arme de paix, de stabilité et permet à une société de faire corps…Elle est aussi, fondamentalement, notre ciment social et notre boussole commune».
L’ambassadeur de France a évoqué la culture comme passerelle de communication entre jeunesses de pays. Elle leur permet de «s’enraciner conjointement dans un imaginaire commun». Il a pour cela loué «l’action de l’Institut français du Congo» qui, de jour en jour, s’emploie «au développement de la scène culturelle du Congo».
L’artiste fêté, a lui aussi dit son émotion de s’inscrire dans cette lignée de grands noms de la musique congolaise, disant sa gratitude à l’ambassade de France soutien intangible des lettres et des arts au Congo.
«Je l’ai écouté, il a beaucoup de talent. Bravo, vraiment»: paroles de Zao qui ne cesse de répéter que les jeunes d’aujourd’hui «ont beaucoup de chance», parce que s’appuyant notamment sur l’évolution des technologies. «En notre temps, c’étaient des cassettes qu’il fallait déposer à Radio Congo pour la sélection. Et quand le message arrivait, c’était par télégramme, pas par e-mail ».
Un kit informatique, un ordinateur et un smartphone, ont été offerts à l’artiste pour l’encourager.

ASM