Pour le service de l’Église ! Par le don de l’Esprit Saint et l’imposition des mains, Mgr Miguel Angel Olaverri, archevêque de Pointe-Noire, a ordonné le samedi 22 dernier deux nouveaux serviteurs de Dieu : le frère Jean Placide Aurélien Nzitoukoulou de la congrégation du Saint-Sacrement et le frère Simon Izuchukwu de la congrégation des Salisiens. L’archevêque était entouré de Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque émérite de Kinkala, l’abbé Alain Loemba Makosso, vicaire général de l’archidiocèse de Pointe-Noire, du père Brel Daouada Malela, supérieur régional de la congrégation du Saint-Sacrement et de nombreux prêtres venus de paroisses et diocèses plus lointains.

Le nombre de participants était limité par respect des mesures barrières contre la Covid-19. La chorale chœur liturgique Les Anges et la chorale Don Bosco de la communauté Nigériane ont mis les chrétiens dans une forte dimension de prière avec leurs beaux chants.
Chaque représentant de congrégation a eu le temps de présenter les deux futurs prêtres au peuple de Dieu.
Frère Jean Placide Aurélien Nzitoukoulou est fils unique de ses parents.
Après sa licence en philosophie à la Faculté des Lettres de l’Université Marien, il a frappé à la porte des Religieux du Saint-Sacrement.
En 2012, il est admis au noviciat interafricain de Koudiadiene, de la ville de Thiès, au Sénégal,et en 2014, il fait sa première profession religieuse à la paroisse locale de Saint Julien Eymard.
Il a été présenté comme très sérieux, obéissant, et homme d’initiative.
Né en 1986 d’une famille de sept enfants, Simon Izuchukwu est de nationalité Nigériane.
Après ses études en Togo, puis en Centrafrique, il a été ordonné diacre au Cameroun.
« Le texte liturgique nous parle de passion de Dieu pour que nous devenions des passionnés de Dieu, avoir Dieu pour passion. Seigneur tu m’as séduit et je me suis laissé séduire. Ces mots de Jérémie sont sûrement les plus célèbres de son livre, mais ils peuvent aussi servir de clés pour percevoir quel feu animent les Ecritures publiques. La parole de Dieu est douée d’une force ; il est plus difficile d’y résister que de faire face à l’oppression. Ces textes nous obligent à réviser les idées simplistes que nous avons peut-être à propos de notre liberté. Obéir à la mission reçue de Dieu, c’est encore être libre. Nous devons vivre pleinement l’alliance avec Dieu, qui peut seul donner un sens à notre vie. Mais, en quels termes j’exprime ma relation avec le
Seigneur ? Dans quelle circonstance je me suis senti pousser à agir ou à parler au nom de Dieu malgré ma résistance ? Et aujourd’hui dans ma vie, qu’est-ce que je veux maîtriser sans y réussir ? Ça c’est valable pour tout le monde. Nous pouvons parler dans le même sens pour les couples: qu’est-ce qui m’a séduit dans la personne que mon cœur aime ? ». Ces interpellations ont constitué l’ossature de l’homélie de l’archevêque, interrogeant les consciences et la foi de tous. Monseigneur Miguel a exhorté les chrétiens à être des chrétiens de compassion.
Après l’ordination, c’est le père Simon qui a prononcé le mot de remerciement : « À nos formateurs, nous vous disons merci car vous nous avez soutenus depuis notre démarche d’aspirant, le postulat, en passant par le noviciat jusqu’au Scolasticat. Nous disons merci également à nos parents, aux amis de Brazzaville, Pointe-Noire, et à la communauté nigériane pour vos sages conseils. »
Le père Simon a dit surtout merci à la communauté nigériane pour l’accompagnement et pour le soutien vis-à-vis à son égard: «Thank you for your support and your words of encouragement. In such occasion, our parents are supposed to be there to rejoice with their children.»

Madocie Déogratias MONGO