Dans le cadre de sa rentrée littéraire, l’Institut français du Congo (IFC) à Brazzaville a eu l’insigne honneur de recevoir, mercredi 2 mars 2022, le journaliste et auteur Ghislain Joseph Gabio, dit ‘’Taho-Taho’’ (Gabio Moungabio Ghislain Joseph à l’état-civil). Ce dernier a présenté aux férus de la littérature son nouvel ouvrage, huitième du genre, titré:’’Dans le rétroviseur de ma vie: de la gare Hamon-Madzia aux cinq continents en passant par Brazzaville’’.

Publié aux éditions L’Harmattan le 22 juin 2020 et comprenant une centaine de pages, ce livre autobiographique présente l’homme Gabio: son enfance à Hamon-Madzia, à Kinkala, à Brazzaville, sa venue dans la profession de journaliste à la radio et à la télévision. Lui qui était aussi enseignant et qui donnait des cours d’anglais dans des collèges à Bacongo, au collège Mafoua Virgile, mais aussi ses voyages à travers les cinq continents.
Le but de cet ouvrage est, entre autres, de faire que les gens connaissent mieux ce journaliste passionné de sport, notamment de football. Chaque chapitre relate une partie de sa vie.
Des points abordés, on peut relever que l’auteur a beaucoup servi au niveau du sport, puisqu’il était membres du Comité national olympique et sportif congolais pendant plus de 13 ans; de la Confédération africaine de football pendant 13 ans aussi. En outre, il est expert de la Solidarité olympique, et continue à donner la formation pour les sportifs.
Sur ce qui l’a motivé à écrire ce livre, l’auteur a affirmé: «Il y avait des gens comme Marc Talansi et bien d’autres qui avaient déjà fait des portraits sur moi, mais pour compléter un peu tout ça, j’ai été emmené à écrire…C’est monsieur Sylvain Bemba qui écrivait dans La Semaine de l’AEF, l’ancêtre de La Semaine Africaine, qui m’a inspiré pour devenir journaliste».
Ghislain Joseph Gabio voulait bien embrasser la carrière d’enseignant. Mais le destin en a décidé autrement. «Pendant que j’étais au Cours moyen à Kinkala, je lisais régulièrement la page sportive de La Semaine Africaine. Sylvain Bemba signait ses articles par ‘’Le 24è homme’’. Quand vous lisiez le compte rendu qu’il faisait des matchs, c’est comme si vous vous trouviez au stade. C’était tellement intéressant qu’un jour, je me suis dit: mais, est-ce que je ne peux pas faire comme lui? J’ai essayé alors de faire des comptes rendus des matchs qui se jouaient à Madzia. Et j’ai fini par tenter d’envoyer ses reportages au journal La Semaine de l’AEF. J’étais agréablement surpris de voir qu’ils avaient été publiés. Cela m’a donné le goût d’écrire. Et, finalement, j’ai embrassé la carrière de journaliste en satisfaisant au concours de l’OCORA. Mais, journaliste sportif, parce que j’aimais le sport et le football en particulier, cela ne m’a jamais quitté. Je suis rentré dans la presse sportive en 1965. Je n’en suis encore pas sorti, parce que je suis journaliste au journal Le Chemin de l’Eglise Evangélique du Congo. Dans ma retraite, je fonctionne toujours, car le journalisme est une passion pour moi», a-t-il poursuivi.

Alain Patrick MASSAMBA