Les activités de mise en œuvre du projet ‘’Résilience des communautés locales/populations autochtones du site de Lésio-Louna dans le Bassin du Congo par la gestion durable des ressources naturelles et la conservation de la biodiversité’’, ont été officiellement lancées au cours d’un atelier qui a lieu du 12 au 14 juillet 2021, à Mbouambé-Léfini, dans le district de Ngabé (Département du Pool).

Supervisée par Henri Etoua, sous-préfet de ce district, la cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de Mérols Diabankana Diabs, délégué général du Club jeunesse infrastructures et développement (CJID), des représentants du directeur général de l’Agence congolaise de la faune et des aires protégées (ACFAP), du PNUD, du conservateur de la réserve Lésio-Louna et de Marien Koumou-Atipo, coordonnateur du projet.
L’atelier a été animé par l’équipe projet, sous la supervision du représentant du CJID, ONG, porteur du projet d’ACAF-CONGO et du DG de l’ACFAP, des partenaires dans le cadre de la mise en œuvre du projet. Des communautés riveraines de la réserve de Lésio-Louna y ont pris part.
L’objectif a été de démarrer les activités visant à renforcer la résilience des communautés pour les aider à avancer dans leurs efforts de conservation des Aires protégées (A.P) pilotes désignées, en travaillant avec elles. Il s’est agi de travailler avec les communautés locales et les populations autochtones (CLPA) sur le choix des initiatives à entreprendre sur le terrain, c’est-à-dire le site pilote, et les Activités génératrices des revenus (AGR).
Pendant les travaux en atelier, les deux groupes de travail composés des chefs de villages, des représentants des ONG/OBC locales ont trouvé un consensus sur les critères de sélections de ces ONG/OBC, des individualités et des villages, en harmonisant leurs points de vue. Un consensus a été ainsi trouvé.
L’atelier a été organisé pour le compte de la composante 3 du projet, en vue de contribuer à la réponse mondiale aux conséquences de la COVID-19, en agissant sur les populations locales des sites pilotes de chacun des six pays du Bassin du Congo participant à ce projet: le Cameroun, le Congo, la Guinée Equatoriale, la RCA, la RD Congo. A terme, il a permis au projet de dresser et validée de manière participative une liste des ONG/OBC bénéficiaires et des AGRs, avec toutes les parties prenantes.
Financé par le Fonds mondial pour l’environnement (GEF), l’objectif initial du projet est de mettre en place des capacités, des cadres institutionnels et des mécanismes modèles pour une viabilité financière à long terme des systèmes d’A.P et des écosystèmes associés dans six pays du Bassin du Congo. Ce projet de portée régionale appelle à utiliser le financement mis à disposition par le FEM en faveur des six pays.
Le projet compte trois composantes: renforcer (si existants) ou mettre en place (si inexistants) des cadres juridiques, politiques et institutionnels pour soutenir le financement durable de la conservation au niveau régional et national; mettre à l’essai de mécanismes de génération, de gestion et de décaissement de revenus à améliorer (si déjà existants) ou innover (si existants); renforcer (si existants) ou mettre en place (si inexistants) les outils de plantation des activités (business plan) et les outils de gestion rentables dans les APSA, pour améliorer, renforcer les efforts de conservation de la biodiversité, en incluant les activités de moyens de subsistance comme alternatives de survie pour les communautés locales et populations autochtones riveraines des APS retenues comme sites pilotes.

Alain-Patrick
MASSAMBA