Principale cause du décrochage scolaire, les grossesses précoces représentent aussi l’une des causes de mortalité chez la jeune fille. Pour réduire voire éliminer ces cas, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) entend approfondir la sensibilisation à l’école. La question a meublé les échanges entre le ministre de l’Enseignement prescolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, et le représentant-résident du FNUAP au Congo, Victor Rakoto, le 29 novembre dernier à Brazzaville.

C’est à travers une coopération étroite avec le ministère de l’Enseignement prescolaire que le FNUAP souhaite méner ce combat contre les grossesses précoces chez la fille. «Il faut que les jeunes filles aient des informations nécessaires sur comment prévenir les grossesses précoces. Elles sont la cause du taux élévé de mortalité chez les filles et d’abandon scolaire», a souligné Victor Rakoto.
Il s’agira, pour le FNUAP et le ministère, de mettre en œuvre un programme de vulgarisation sur les risques inhérents aux grossesses précoces et principalement les moyens de prévention. La vulgarisation ne concerne pas seulement les jeunes filles, mais également les garçons qui, dans bien de cas, sont impliqués dans le problème.
A partir de l’année prochaine, les experts des deux structures vont travailler en synergie pour concevoir le contenu du programme et, bien évidemment, les méthodes d’enseignement y relatives.
Loin de surcharger le programme scolaire, ce contenu consistera à persuader la jeune fille à rester le plus longtemps possible sur le banc de l’école afin de garantir son avenir, a expliqué le représentant du FNUAP au Congo.

Germaine NGALA