Une réflexion pour la mise en place d’une cellule post-traumatique, a été menée par Samuel Ntikabaka, acteur de la société civile; Mermans Babounga, secrétaire exécutif de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD) et Rose Sita, Psychologue, psychiatre, experte basée à Reims en France. La réunion s’est tenue le 26 octobre 2024 par visioconférence et en présentielle avec cinq journalistes de l’audiovisuel, de la presse écrite et en ligne. Le but de cette rencontre était de réfléchir sur comment accompagner des populations victimes du traumatisme.

Dans son exposé, Rose Sita a indiqué que les troubles du stress post-traumatique sont des troubles psychiatriques qu’on retrouve chez les personnes victimes et témoins d’évènements traumatisants. Ils laissent les séquelles dans leur psychisme et dans leur corps.

Les différents symptômes sont la honte, la dissociation, le complexe familial,  les manifestations physiques liées à l’émotion, les troubles de l’humeur, la consommation excessible d’alcool surtout en Afrique, les crimes de conduite alimentaire, les ulcères d’estomac, l’hypertension.

Aux Etats Unis et en France, a poursuivi la psychologue, les études montrent que le traumatisme concerne 5 à 12% de la population, parce que ces personnes parlent lorsqu’elles sont victimes. La prise en charge est une réussite parce que la chaîne de cette prise en charge est bien structurée.

«En France par exemple, il y a la cellule d’urgence medico-psychologique, où les personnes formées et les médecins accueillent des personnes victimes du traumatisme, elles sont conseillées d’avoir des techniques de respiration», a-t-elle souligné.

Selon elle, les médias ont un rôle important à jouer pour sensibiliser toute personne victime de traumatisme et pour accompagner les ONG dans leur plaidoyer, si ces ONG existent également.

Concernant les violences faites aux enfants, la psychologue Rose Sita a précisé qu’il faut les prévenir, les rassurer qu’ils n’aient pas peur d’exprimer leurs émotions.

Rose sita a invité aussi les personnes de bonne volonté à accompagner les personnes en danger, les affermir lorsqu’elles subissent les différentes formes de violences.

 A.NK-K.