Les grands séminaires de Kinsoundi, cardinal Emile Biayenda et Mgr Georges Firmin Singha, à Brazzaville, ont abrité du 3 au 5 janvier 2023, la session de formation des recteurs des séminaires du Congo, sur le thème: «La ratio nationalis».

L’objectif était de réfléchir sur le bien-être des futurs prêtres en formation en rapport avec le document du Saint-Siège en l’adaptant aux réalités de chaque Eglise locale.
Les travaux de ce séminaire étaient placés sous la direction de Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque métropolitain de Brazzaville et président de la Conférence épiscopale du Congo (CEC). Sous la supervision de l’abbé Brice Armand Ibombo, secrétaire général de la CEC, comme facilitateur.
Il ressort de cette session, plusieurs réformes et décisions se rapportant sur diverses recommandations et orientations des évêques du Congo contenues dans les rapports de certaines de leurs assemblées plénières traitant la question de la formation des prêtres.
Clôturant les travaux de la session, Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou a félicité les recteurs et les formateurs pour le travail abattu en examinant un document de haute portée en provenance de Rome, en vue de prendre racine dans notre Eglise locale. «Merci pour la refondation de nos séminaires qui part du magistère de l’Eglise. Je voudrais rappeler que ce projet est une instruction des évêques du Congo pour refonder, repenser, structurer l’Eglise qui vit une sorte de tempête depuis les Papes Jean-Paul II, Benoit XVI et François. Il y a relâchement des valeurs fondamentales et ce travail que vous venez d’élaborer avait été amorcé par les évêques du Congo lors de leur session extraordinaire tenue à Ouesso en 2022, en marge de l’ordination épiscopale de Mgr Gelase Armel Kema. Il s’agit de redynamiser le document, l’adapter aux réalités du moment pour que la formation des formateurs soit permanente, ainsi que celle des séminaristes, à commencer par les Provinces ecclésiastiques, les diocèses d’origines, les paroisses et les mouvements d’apostolat», a dit Mgr Manamika.
En tout cas, des atouts nécessaires ont été répertoriés et reste maintenant aux responsables des commissions paroissiales et diocésaines des vocations, de prendre à bras le corps la question de la formation des jeunes postulants à la vie religieuse par un suivi méthodique.

Pascal BIOZI KIMINOU