La salle polyvalente de la cathédrale du Sacré-Cœur a servi de cadre à la session diocésaine précédant la clôture de l’Année pastorale 2020-2021. Pendant trois jours, les lundi 28 juin, mercredi 30 juin et jeudi 1er juillet 2021, les participants venus de diverses structures de l’archidiocèse de Brazzaville ont planché sur des sujets ayant trait à la vie de l’archidiocèse et notamment sur le déroulement de l’année pastorale qui venait des s’écouler. Placée sous l’autorité de Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, la session a connu la participation de plusieurs prêtres, religieux, religieuses et des laïcs, membres des bureaux diocésains des mouvements d’apostolat et des conseils pastoraux paroissiaux.

Les trois jours de la session ont eu respectivement pour modérateurs l’abbé Francky Gloire Kitilou Badila, Sr Marie Colette Labaki et l’abbé Deo Gracias Samba.
Dans son allocution d’ouverture, Mgr l’archevêque de Brazzaville, a déclaré : «Nous devons apprendre à mettre tout en commun à l’exemple de la première communauté chrétienne (Ac 2, 44) pour que chacun ne manque de rien: les intentions de messe, les deniers du culte, les dimes, les casuels…Une mise en commun à laquelle il faut ajouter une bonne dose de bonne gestion et de transparence.»
Dans sa communication, l’abbé Jacques Bouekassa, président de la Commission ad’hoc de l’Année Jubilaire Mgr Théophile, a décortiqué les grandes articulations de cette Année jubilaire ouverte le samedi 13 février 2021 et dont la messe du lancement des activités a eu lieu le samedi 12 juin 2021, à la Place mariale de la cathédrale du Sacré-Cœur. M Jean Séraphin Nganga, de la paroisse Saint Padre Pio de Mbouono, a posé un regard critique sur la pratique des sacrements et leurs incidences. M. Joseph Maloumbi «Débat», président du Bureau exécutif diocésain de l’apostolat des laïcs (BEDAL), a rendu compte des activités menées depuis la mise en place du nouveau BEDAL, et exprimé les attentes de la plupart des mouvements d’apostolat. A l’avenir, il s’agira pour le BEDAL de mettre en application le décret conciliaire «Apostolicam Actuositatem», promulgué par le Pape Paul VI en novembre 1965 dont le titre signifie : «Activités apostoliques» et qui stipule en ses paragraphes 6 et 7 : «L’apostolat des laïcs ne consiste pas dans le seul témoignage de vie ; le véritable apôtre cherche les occasions d’annoncer le Christ par la parole, soit aux incroyants pour les aider à cheminer vers la foi, soit aux fidèles pour les instruire, les fortifier, les inciter à une vie plus fervente.»
L’exposé du frère Jean Kombo Boutsoki, directeur diocésain de la catéchèse, a inauguré la série des communications du deuxième jour. Son exposé a porté sur l’évaluation de l’Année catéchétique 2020-2021 avec présentation des enjeux pastoraux et des perspectives de l’Année pastorale prochaine. A sa suite, les curés doyens ou leurs représentants se sont relayés pour présenter l’évaluation de l’Année pastorale écoulée par doyennés. Pour clore la journée les président(e)s diocésain(e)s des mouvements d’apostolat ou leurs délégués se sont succédé pour présenter l’évaluation de l’Année pastorale 2020-2021.
Ces séries d’intervention ont été suivies pendant les trois jours, de la phase Echanges-Débats couronnée par la récitation de l’Angelus et la bénédiction finale.
Le dernier jour a été marqué par l’exposé du père Pascal Taty, vicaire épiscopal chargé de la pastorale générale et de la coordination des mouvements d’apostolat portant sur le Rapport-bilan des activités de la Commission diocésaine de la Pastorale. A sa suite, le père Casimir Moukouba, directeur diocésain de la liturgie, a présenté le nouveau mensuel liturgique de l’archidiocèse de Brazzaville, appelé «Scheme d’Israël». Il a également fait quelques observations sur le déroulé des célébrations liturgiques dans l’archidiocèse de Brazzaville. L’abbé Destin Nzorombé Mouene, a fait écho des réalités de l’Ecole des sciences religieuses (ESR) de Brazzaville et a lancé un vibrant appel aux curés afin qu’ils envoient leurs fidèles aller étudier dans cette structure d’Eglise qui forme les laïcs désireux d’acquérir des connaissances dans la gestion, le gouvernement des institutions de l’Eglise. Il a aussi fait remarquer que l’ESR n’a pas de budget de fonctionnement. Elle tourne grâce aux frais de scolarité des étudiants. Sœur Thalina Kandza a fait le rapport moral de la Commission diocésaine de la Santé, tandis que l’abbé Christ Missamou a brossé la situation actuelle de Radio Magnificat, la radio diocésaine émettant de Brazzaville, qui n’a pas de subvention, est cependant criblée de dettes de tous genres. Père Lucas Onana, a évoqué les spécificités de la pastorale en milieu universitaire. L’abbé Albert Kimbembe s’est exprimé sur la pastorale de l’environnement et du développement dont il a la charge et a fait écho de la campagne de sensibilisation à la Cop 2021 qui se tiendra en septembre prochain. L’abbé Gyscard Crépin Gandou D’Isseret, directeur diocésain de l’Ecole catholique de Brazzaville, a présenté la carte de visite de l’Ecole diocésaine, ses joies, ses peines, ses mérites, ses attentes et ses faiblesses.
Au cours de son allocution de clôture, l’archevêque a invité tous les responsables à prendre au sérieux le service que l’Eglise leur confie: «Cultivons l’esprit de collaboration et d’unité car tous, nous sommes au service de la même Eglise et nous devons participer à sa croissance et à son évolution. Tout en vous remerciant pour votre participation active aux travaux, je déclare clos les travaux de la session de clôture de l’année pastorale 2020-2021.»
Les rideaux de la session diocésaine précédant la clôture de l’année pastorale 2020-2021 sont tombés. A présent les regards sont tournés vers la session diocésaine précédant l’ouverture de l’Année pastorale 2021-2022.

Gislain Wilfrid
BOUMBA