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Session diocésaine de clôture de l’Année pastorale 2019-2020 : «Toute vie chrétienne s’enracine dans le baptême»

Session diocésaine de clôture de l’Année pastorale 2019-2020 : «Toute vie chrétienne s’enracine dans le baptême»

Initialement prévue en juillet 2020 mais reportée pour cause de coronavirus, la session diocésaine de clôture de l’Année pastorale 2019-2020, a eu lieu lundi 28 septembre 2020, dans la salle polyvalente de la cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville. Placée sous l’autorité de Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, cette session a connu la participation de nombreux prêtres, religieux, religieuses et des fidèles laïcs.

Une vue des participants

Ayant pour modérateur, l’abbé Deo Gracias Samba, vice-président de la Commission diocésaine de la Pastorale chargée de la coordination des mouvements d’apostolat, la session diocésaine de clôture de l’Année pastorale 2019-2020 a eu pour particularités de se tenir à une période inhabituelle et de plancher sur les réalités d’une année pastorale vécue à moitié et non achevée en raison de la pandémie de la COVID-19. Dans son allocution, Mgr Anatole Milandou a rappelé : «A l’ouverture de l’Année pastorale 2019-2020, nous nous étions penchés pendant trois jours, sur le thème: «Chrétien de Brazzaville, qu’as-tu fait de ton baptême?», en souvenir du centenaire de l’évangélisation. Ce thème nous invitait à revisiter notre baptême et à en saisir les conséquences et les incidences sur notre vie chrétienne. Je vous invitais à une prise de conscience, de responsabilité au cœur de notre société qui est la nôtre, en pertes de repères, à revenir au fondement de notre foi: d’où la question, chrétien de Brazzaville, qu’as-tu fait de ton baptême? Cette question nous interpellait et nous adjurait à nous enraciner dans la vie du Christ.»
«La pandémie de la COVID-19 a été un véritable obstacle et un moment douloureux pour le monde entier. Et pour notre Eglise locale. Quant aux attentes que nous nous étions assignés en début d’année pastorale, mais c’est en accueillant dans la foi cette épreuve de la COVID-19 que nous pouvons entrer dans la logique de Dieu. Même l’échec qui pour nous est un mal à éviter peut paraître comme un tremplin que Dieu utilise pour notre destinée.». Abordant l’importance du baptême et le motif qu’’il l’a conduit à reconduire le même thème que l’Année pastorale précédente, Mgr Anatole Milandou a fait remarquer: «L’importance que j’accorde au sacrement du baptême m’a poussé à reconduire le même thème, d’autant plus qu’il n’a pas été exploité comme prévu en mettant l’accent sur cette dimension de l’enracinement dans le Christ. Car toute vie chrétienne s’enracine dans le baptême. Or le baptême est l’âme de la vie chrétienne qui a pour racine le Christ. Le baptême est la porte de la foi et l’entrée dans l’Eglise. Le baptême nous fait vivre dans la vie du Christ. Il fait du baptisé un être nouveau. Apprenons à vivre nos engagements baptismaux. Les baptisés que nous sommes sont-ils réellement sel de la terre et lumière du monde? Malheureusement, force est de constater que les chrétiens ne se distinguent pas des autres personnes par leur agir. Nous oublions que nous sommes des baptisés. Par le baptême, nous sommes devenus des êtres nouveaux en Jésus Christ. Comme les cinq doigts de la main, soutenons-nous pour que les objectifs de ces travaux puissent aboutir enfin. Je vous exhorte à être unis tout en remettant ces travaux entre les mains de la Très Sainte Vierge Marie. En clôturant les travaux de l’Année pastorale 2019-2020, je déclare ouverte la session diocésaine de l’ouverture de l’Année pastorale 2020-2021.»
L’abbé Jonas Koudissa, président du Comité préparatoire de l’Année jubilaire Mgr Barthélemy Batantu, a fait le bilan et tiré les leçons de l’Année jubilaire susmentionnée qui prend fin, ce samedi 3 octobre 2020, à la Place mariale de la cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville, au cours de la messe qui coïncidera avec plusieurs autres activités. Les curés doyen, au cours de l’Année pastorale 2019-2020, se sont exprimés, notamment l’abbé Bogdan Piotrowski, l’abbé Jonas Koudissa, le père Jean de Dieu Passy, pour éclairer l’auditoire sur la vie de leur doyenné respectif: les remarques, suggestions, amendements, soucis pastoraux à partager et les propositions en vue d’améliorer l’agir de prêtre en doyenné.
Au cours de la phase débat-échanges-partages-suggestions-remarques et contributions, quelques suggestions ont jailli de l’auditoire sur divers sujets dont la gestion du lot de pagnes à l’effigie de Mgr Barthélémy Batantu que le peuple de Dieu est invité à porter le 3 octobre 2020, à la Place mariale de la Cathédrale Sacré-Cœur.
Intervenant en dernier, Mgr Anatole Milandou a invité le peuple de Dieu à participer massivement à la messe de clôture de l’Année jubilaire tout en portant le pagne à l’effigie de Mgr Barthélemy Batantu.

Gislain Wilfrid BOUMBA

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A propos de l'auteur

Editorial

Au pays de la démocratie monocolore

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