Sous le thème «Entrepreneuriat agricole», le secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales, Céphas Germain Ewangui, a présidé du 21 au 22 février 2023, à Brazzaville, la formation des leaders et acteurs de la société civile à l’entrepreneuriat agricole.

Cette formation entre dans le cadre des missions du Conseil consultatif des OSC et ONG, en vue de «créer les conditions idoines pour l’émergence, en République du Congo, des organisations…dignes de ce nom, structurées, professionnelles, avisées et répondant aux critères de visibilité tant auprès des pouvoirs publics que des partenaires au développement, bilatéraux, multilatéraux et intergouvernementaux», a souligné Céphas Germain Ewangui, à l’ouverture du séminaire.
Cette activité a pu se réaliser avec l’appui du Conseil africain des jeunes entrepreneurs francophones (CAJEF). Entre autres sujets abordés pendant cette formation: «Reprogrammation mentale et découverte de son identité», «Montage d’un projet agricole», «Leadership entrepreneurial», etc.
Pour l’un des formateurs, Fabrice-Andropov Agnangoye Hossié, président du CAJEF-Congo, la mise sur pied d’un vaste programme de formation en entrepreneuriat agricole vise à renforcer les capacités de mobilisation des ressources par les activités de développement pour permettre aux organisations de la société civile d’être de véritables viviers par où commence l’émergence des Etats.
C’est ainsi que Céphas Germain Ewangui admet que pour tenir dans la durée, chaque association, «se doit de disposer des capacités de mobiliser, voire de générer les fonds pour s’acquitter autant de ses charges fixes en termes de location de siège, d’acquisition et d’entretien des matériaux essentiels de travail, autant de donner une capacité d’autonomie pour agir de son propre gré au regard de ses missions».
Pour cela, la nécessité s’impose à toutes structures associatives, en plus de leurs cotisations, les dons et les legs éventuels, d’avoir des activités génératrices de revenus et au nombre d’elles, l’entrepreneuriat agro-pastoral.
En s’engageant dans l’entrepreneuriat agricole, outre la dimension économique pour l’organisation, il y a le fait de répondre aux besoins croissants des populations de plus en plus confrontées aux coûts élevés des produits vivriers. Le Conseil consultatif entend impulser ce genre d’initiatives pour participer pleinement au développement socioéconomique pays, selon le secrétaire permanent.

Marcellin MOUZITA