L’interdiction des taxis-motos à Brazzaville est une question qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. Les jeunes qui exercent cette activité sont montés au créneau la semaine passée, à la suite de l’intervention des responsables de la police qui leur ont rappelé qu’ils sont désormais dans l’illégalité et que des mesures fermes seront prises à leur encontre. La Police les accuse d’être à l’origine de la recrudescence des accidents dans la ville. «C’est notre unique source de revenus pour nourrir nos familles et lutter contre l’oisiveté», se défendent-ils. Dans un pays où l’Etat peine à créer des emplois stables et assumer un service de transport correct, surtout en périphérie. Des usagers les soutiennent. Tous souhaitent plutôt que leur activité soit reconnue et réglementée.