Depuis un certain moment, les consommateurs se plaignent de la mauvaise qualité du réseau, due aux problèmes de coupure. Il est difficile de passer les appels normalement, pendant que les villes sont bien couvertes. Est-ce que tout le monde peut utiliser l’internet en fonction de là où il se trouve, à partir de son mobile? Ces inquiétudes ont permis à Louis Marc Sakala, directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) de s’entretenir mercredi 23 septembre 2020 avec les responsables des sociétés de téléphonie mobile Mtn et Airtel pour évaluer la qualité des réseaux mobiles de la première campagne qui va du 2 juillet au 29 août 2020. Il en ressort que la COVID-19 est la cause de la mauvaise qualité des réseaux.

Le constat fait est que ces réseaux, à certains endroits, sont en bon état, d’autres par contre présentent des aspects critiques. Il a été mentionné des problèmes au moment où l’on émet des appels, quelques coupures pendant les échanges. Selon Louis Marc Sakala, les réseaux ne sont pas parfaits, ils ont quelques problèmes qui s’expliqueraient et pourraient se justifier.
Pour les opérateurs de téléphonie mobile, les problèmes qui font qu’il n’y ait pas un bon signal sont nombreux. Avec la crise de la COVID-19, beaucoup de choses ont été vues à la baisse: Ils ne travaillent plus avec les effectifs pour éviter les contaminations; les interventions de nuit sont annulées en période de couvre-feu. Ces opérateurs ne peuvent pas déployés de technicien qui habite kintélé ou Bifouiti pour aller travailler librement sur le site où un appareil grille de nuit.
La pandémie de la COVID-19, a déclaré le directeur général de l’ARPCE, empêche les opérateurs de travailler et d’être à leur niveau d’excellence. Ils s’engagent pourtant de continuer à améliorer la qualité des services.

Louis Marc Sakala 1
Louis Marc Sakala

Le directeur général a reconnu que les opérateurs ont fait face à une montée exceptionnelle de la charge des réseaux. «Avec la COVID-19, les consommateurs ont beaucoup téléphoné, ils sont allés sur internet; les réseaux ont été très chargés, mais on n’a pas relevé des coupures de ces réseaux brutales. Ces derniers ont tenu sur cette première phase et ils vont devoir être maintenus et améliorés jusqu’à la fin de l’année», a-t-il dit.
L’ARPCE dans son rôle d’arbitre accompagne les opérateurs, veille sur l’intérêt de l’Etat et sur l’intérêt des consommateurs. A cet effet, Louis Marc Sakala a demandé aux opérateurs d’améliorer encore la qualité des services et à l’ARPCE de refaire des tests sur l’étendue du pays. «Nous sommes allés jusqu’à faire des tests sur les différentes routes nationales parce que celles-ci ne sont pas couvertes. En cas d’accident, il peut y arriver qu’un individu soit obligé de marcher 10 voire 15 km avant d’avoir le premier signal. Nous avons décidé de travailler là-dessus et nous allons évoquer tous ses aspects avec le service universel pour voir comment améliorer ses conditions», a indiqué le directeur général de l’ARPCE.
A noter que la prochaine évaluation aura lieu en décembre prochain, question de revoir l’amélioration de la qualité des services.

A. N’K-K