Dans le cadre de l’évaluation des structures sous tutelle, la ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a entamé depuis le 4 février une tournée d’état des lieux, d’abord à Pointe-Noire et dans le Kouilou. Le mardi 25 février 2025 le tour est revenu à la direction générale des transports terrestres (DGTT), dirigée par Atali Mopaya, d’être visitée par la ministre de tutelle. Ce, après l’inspection générale des transports terrestres.

Une séance de travail entre la ministre et les cadres de la direction ainsi que les partenaires sociaux au hub digital a clos cette descente. Face aux défis actuels, les questions de renforcement des capacités du personnel de la DGTT, des dossiers de la digitalisation des documents de transport et de l’amélioration de la sécurité routière s’imposent à la ministre Ebouka-Babackas qui a pris nouvellement les commandes de ce département, qui est un pilier de l’économie nationale. La DGTT est véritablement dans sa phase de transformation avec le lancement en avril 2024 de la biométrie, son hub digital muni d’un système d’uniformisation des plaques d’immatriculation et de lecture automatique destiné à l’impression des plaques d’immatriculation, des permis de conduire et des cartes grises. Une partie du bâtiment du hub abrite le système d’identification des véhicules importés au Congo et le fichier national des immatriculations, telles sont, entre autres, avancées déjà enrégistrées.
Malgré le bond réalisé, à entendre le directeur général des transports terrestres, Atali Mopaya, le processus de modernisation de cette structure est encore long. La tutelle prône un nouveau paradigme axé sur la construction d’un système de transport «performant, robuste, et créateur de valeur au profit de la satisfaction des usagers et partenaires connexes». Pour le directeur général, il s’agit pour la ministre, grâce à cette nouvelle approche, d’être près de leurs administrés pour définir une feuille de route afin de garantir la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens. «La DGTT, avec ce nouveau paradigme, est prête à vous assister dans l’exercice de vos attributions en matière de transports terrestres», a dit Atali Mopaya.
Saisissant l’occasion, les travailleurs ont appelé la ministre à soutenir la mise en œuvre des projets prioritaires du secteur dont la formation du personnel, la lutte contre la falsification des documents des transports; la maîtrise du parc automobile; la réforme du permis de conduire; la gestion des centres de contrôle technique; la poursuite de la digitation des services. A cela, il faut ajouter l’opérationnalisation du bureau de gestion de fret terrestre; la mise en place de la troisième plaque d’immatriculation gratuite; et la sécurisation des recettes publiques à travers le mode de paiement zéro cash. «Nous devons bénéficier de la formation continue pour répondre au besoin des métiers des transports terrestres, de même que des meilleures conditions de travail», a plaidé Jocelyn Bonga, le secrétaire général du syndicat des travailleurs des transports terrestres.

Germaine NGALA