A Pointe-Noire, capitale économique du pays, le prix du transport en commun privé est revenu à 150 francs CFA, depuis la révolte des chauffeurs et des usagers face à l’impuissance de l’Etat et des autorités municipales devant les bus de la Société de transport public urbain (STPU), dits ‘’Mal à l’aise’’, qui ne respectent pas les mesures barrières en faisant le plein des passagers. Les contrôleurs de bus admettent aussi quatre passagers par siège dans les petits bus, comme avant la crise sanitaire due à la pandémie de COVID-19 . Par contre à Brazzaville, c’est le statu quo. Les chauffeurs et contrôleurs de bus sont astreints aux mesures restrictives (limitation du nombre de passagers) édictées par le Gouvernement depuis avril 2020 et font payer 250, voire plus aux passagers. Tout compte fait, c’est un système de transport en commun à deux vitesses qui s’installe au Congo.