Le président du Conseil d’administration de la Cogelo, Michel Mongo, a installé dans ses fonctions le 18 juillet 2022, le nouveau directeur général de la Congolaise de gestion de loterie (COGELO), Etienne Makosso.

La cérémonie de passation de service s’est déroulée au siège de cette société, à Brazzaville, en présence du directeur général sortant, Guy Roger Moigni; des représentants de la Primature, du ministère des Finances, du budget et du portefeuille public et des responsables et cadres de l’entreprise.
Avant d’installer le nouveau directeur dans son fauteuil de commandement, le directeur général sortant, Guy Roger Moigni, a fait la lecture du procès-verbal présentant l’état des lieux de la société, notamment son mobilier.et son immobilier. Il a plaidé pour l’accélération du processus d’adoption au Parlement du projet de loi sur les jeux de hasard et d’argent et la mise en place d’un organe de régulation des jeux de hasard sur l’ensemble du territoire congolais.
Prenant ses fonctions dans un contexte social difficile, Etienne Makosso a reconnu la difficulté de la tâche qui l’attend, pour sortir la COGELO de la crise actuelle. «Dans cette crise, on peut, ensemble, trouver la solution. Je compte sur tout le monde. J’attire l’attention de l’ensemble du personnel, pour atteindre les objectifs de l’entreprise», a-t-il dit.
A noter que les travailleurs totalisent 12 mois d’arriérés de salaires impayés.
Michel Mongo, avant de remettre symboliquement le cachet de la direction générale à Etienne Makosso, a attiré l’attention des responsables de cette société en leur rappelant que la COGELO n’est pas une administration publique mais une société à anonyme. Et à ce titre, elle a l’obligation des résultats pour assurer sa pérennité et sa prospérité à l’instar des autres structures de jeux de hasard et d’argent en Afrique au Sud du Sahara. Elle ne doit point s’attendre une quelconque subvention de l’Etat pour sa santé financière.
Créée en 1991, la Congolaise de gestion de loterie est une Société anonyme (S.A). L’Etat y est actionnaire à 90%, et la Fondation Congo assistance (FCA) à 10%. Elle a pour objet d’organiser les paris sur les courses de chevaux, tout comme les jeux de hasard et d’argent en République du Congo.

V.M.