Le ministre de l’Assainissement urbain, du développement local et de l’entretien routier, Juste Désiré Mondelé, a présidé le 14 octobre 2025 un atelier de validation de la politique nationale d’assainissement en République du Congo. La rencontre a réuni la représentante de l’UNICEF, le représentant principal du pays pour la Banque africaine de développement (BAD), le député-maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, ainsi que d’autres acteurs du secteur public et privé.
Dans son discours, Dieudonné Bantsimba a souligné que l’assainissement représente un défi majeur pour les villes et villages du Congo, ayant un impact direct sur la santé des populations, la protection de l’environnement et la qualité de vie.
Il a exprimé l’espoir que les travaux de l’atelier débouchent sur des conclusions significatives, «porteuses d’espoir pour nos populations et génératrices de changements concrets dans nos villes et campagnes, avec une implication active des collectivités dans l’application de cette politique nationale d’assainissement, tout en incitant le secteur privé et les partenaires techniques à investir davantage dans ce domaine grâce à des initiatives novatrices».
Le député-maire a également salué la tenue de cet atelier, estimant qu’il permettra de «consolider les orientations stratégiques, les mécanismes institutionnels et les moyens d’action nécessaires pour garantir à chaque Congolais un environnement sain et durable».
Pour la représentante de l’UNICEF, cet atelier représente une avancée stratégique pour le Congo. Elle a déclaré que l’assainissement est bien plus qu’un enjeu technique ou sanitaire, mais un catalyseur de progrès social, un levier puissant pour améliorer les conditions de vie, et un fondement essentiel pour garantir les droits des enfants.
«Un système d’assainissement efficace peut transformer la vie des enfants en réduisant les maladies hydriques, en améliorant la nutrition et en favorisant la scolarité», a-t-elle précisé.
Elle a ajouté: «Aujourd’hui, nous avons l’opportunité de reconfigurer le Congo grâce à cette politique, visant un avenir où chaque enfant grandit dans un environnement propre et protecteur, où les quartiers urbains et les villages ruraux bénéficient de services d’assainissement durables et inclusifs, et où les filles ne sont plus contraintes de quitter l’école en raison d’un manque de toilettes adaptées».
Elle a présenté la vision de cette politique comme ambitieuse, soutenue par une gouvernance renforcée, un financement innovant et une mobilisation multisectorielle, réaffirmant l’engagement du Gouvernement à faire de l’assainissement un droit pour tous.
Le ministre a salué l’engagement de toutes les parties prenantes, soulignant l’importance centrale de l’assainissement dans la vision de développement du Président de la République.
L’élaboration de cette politique nationale d’assainissement découle des recommandations de la première conférence sur le sujet, tenue en février 2025. Cette politique vise à réduire les maladies liées à l’insalubrité, à protéger l’environnement face aux défis climatiques, à stimuler l’économie circulaire, à créer des emplois verts et à renforcer la gouvernance en matière d’assainissement.
Pour le ministre, maintenir un environnement propre «limite la propagation des agents pathogènes responsables de nombreuses infections».
Il a ajouté que cette politique constitue une boussole stratégique pour atteindre les objectifs de développement durable et un levier de transformation économique et sociale. Juste Désiré Mondelé est convaincu que les contributions de toutes les parties prenantes feront de cette politique un cadre de référence pour les stratégies d’assainissement.
Il a également promis, au nom du Gouvernement, de mettre en œuvre cette politique avec le soutien de tous les partenaires, afin de bâtir un cadre de vie plus sain et prospère pour les citoyens.
Il a remercié tous les partenaires au développement, notamment l’UNICEF et la BAD, pour leur accompagnement dans l’élaboration de cet outil.
A signaler que le document de politique nationale d’assainissement a été amendé et validé par l’ensemble des participants.
Cyr Armel YABBAT-NGO






