La société fait face à plusieurs phénomènes qui interpellent et inquiètent. D’un côté, on observe la montée visible sur les réseaux sociaux du phénomène des relations entre hommes, de l’autre l’affaire du professeur arrêté pour abus sexuels sur des élèves à Brazzaville, qui rappellent que la protection des enfants reste une urgence.
Sur les réseaux sociaux, certains parlent librement des relations entre hommes, ce qu’on appelle parfois “les 2×2”. Ces comportements, qui vont à l’encontre des valeurs traditionnelles de la société, suscitent incompréhensions et controverses. Pour beaucoup, il est difficile d’accepter cette nouvelle visibilité qui bouscule les repères culturels et religieux.
L’homosexualité est souvent perçue comme une atteinte aux normes familiales et sociales qui régissent les sociétés. Si la loi interdit explicitement ces pratiques, on constate qu’elles se répandent discrètement, notamment grâce aux réseaux sociaux.
Mais au-delà des débats sur les orientations sexuelles, un sujet bien plus grave secoue les familles : les violences sexuelles faites aux enfants. Récemment, un enseignant d’une école privée à Massengo, dans la périphérie de Brazzaville, a été arrêté pour des abus supposés sur des élèves. Ce cas, malheureusement loin d’être isolé, soulève la question de la sécurité des enfants dans les écoles.
Ces violences détruisent la vie des victimes, surtout des victimes mineures. Le traumatisme est grave et nécessite une prise en charge sérieuse. La loi existe pour punir ces actes, mais il faut aller plus loin en protégeant mieux les enfants, en sensibilisant les familles et surtout les enseignants.
Il est urgent de prendre conscience. Laisser faire, c’est trahir la confiance des familles et de la société toute entière, aujourd’hui confrontée à deux défis majeurs : d’un côté, gérer un phénomène social qui bouleverse les habitudes et valeurs, de l’autre, lutter contre un fléau qui touche la jeunesse et met en danger l’avenir.
Darchevy KETTE BONAZEBI (Stagiaire)







