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Pascal Azad Doko nous a quittés

Pascal Azad Doko nous a quittés

De nouveau, la Providence nous met à l’épreuve. La Communauté de travail de La Semaine Africaine vient de s’incliner encore devant la Toute-Puissance du Très-Haut qui a décidé de rappeler à Lui Pascal Azad Doko. Officiellement journaliste à temps plein dans notre rédaction depuis 2005, il était en réalité dans les allées et les colonnes de La Semaine Africaine depuis un peu plus longtemps.
Sa silhouette de rugbyman commençait à se voûter. Mais c’était justement parce qu’il se dévouait à ce labeur qu’il a découvert sur le tard, mais qu’il a commencé à servir avec application. Sa connaissance de la vie politique congolaise était imbattable, en marcheur infatigable. C’est ce qui m’a poussé à l’appeler à venir renforcer la page nationale de notre journal. Il était dans son élément dans le marigot politique ; connaissait tout le monde et semblait connu de tous.
Il laisse 5 enfants et le souvenir d’un homme affable ; doté d’une mémoire qui en faisait littéralement un livre ouvert. Evénements anciens ou récents, il pouvait conter par le menu ce qui faisait le Congo de l’actualité, tout en étant d’une apparente modestie qui pouvait surprendre. Il avait toujours à portée d’oreille une histoire sur tous les départements du Congo, pouvait saluer ses collègues chacun dans sa langue maternelle, participer avec aisance aux meetings du PCT ou de l’UDH-Yuki.
En novembre-décembre dernier nous avons perdu notre Directeur commercial, Jacques Bamonana. Peu après, c’était autour de notre Directeur du bureau de Pointe-Noire, Jean Banzouzi Malonga de rejoindre la Maison du Père. Autant de talents fauchés au moment où on s’y attendait le moins, et où leurs services et talents étaient le plus sollicités nous laissent sans voix. Mais la foi en ce Dieu de Miséricorde auquel nous nous confions tous les jours demeure.
Ce matin, le corps sans vie de Pascal Azad Doko a été découvert par ses enfants dans son fauteuil. Nous partageons la peine de sa famille et l’assurons de nos prières ferventes pour le repos de son âme.

Albert S. MIANZOUKOUTA

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A propos de l'auteur

Editorial

Au pays de la démocratie monocolore

Nous sommes entrés dans la 4è mandature de notre Sénat. La semaine dernière, elle a installé ses plénipotentiaires, choisi son président. S’il s’était agi de langue, on aurait dit que le Sénat parlera désormais une langue unique. La nouvelle Chambre, en effet, est composée à la très écrasante majorité de partisans ou militants du PCT. Honneur au vainqueur. Aux sénatoriales du 20 août dernier, seuls 3 des 72 sénateurs sont venus de l’opposition comme nous l’écrivions déjà. Autant dire qu’elle ne pourra pas même chahuter une loi, espérer la mettre en échec !

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